Bound by Flame : nos impressions sur ce RPG à la française
De manière assez classique, Bound by Flame prend place dans un univers médiéval fantastique et nous raconte l'histoire d'un monde envahi par les force du Mal. Ces dernières prennent notamment la forme de morts-vivants envoyés par les seigneurs du froid. Pour lutter contre cette menace, les érudits rouges engagent un groupe de mercenaires, parmi lesquels figure un dénommé Volcan, artificier de son état. Cet homme (ou cette femme, le choix sera laissé) c'est naturellement l'avatar du joueur. Le jeu utilise une vue à la troisième personne et propose un système de combat relativement riche, où les interruptions ont beaucoup d'importance. Avec une arme à deux mains, il est ainsi possible d'effectuer des attaques simples ou de zone, de réaliser des contres qui déclenchent des coups critiques si on les place au bon moment, ou encore de briser la garde des adversaires. Avec des dagues, on déclenche les coups critiques en réalisant des esquives suivies de contre-attaques. Et à l'occasion, on se faufile discrètement derrière un ennemi pour le frapper par surprise. Si la furtivité est possible, le jeu ne cherche tout de même pas à lorgner du côté de l'infiltration. Ainsi, les "backstabs" ne tuent pas en un coup mais ne font que sérieusement entamer la vie de la victime. Il n'est donc pas question de progresser tranquillement et l'air de rien d'un garde désœuvré à un autre.
Capitaine Flame
Lors des combats, on peut passer à tout moment d'une arme à deux mains aux dagues, et donc switcher instantanément entre un rôle de tank et de DPS (dégâts par seconde élevés). Typiquement, face à un ennemi muni d'un bouclier, on abandonnera temporairement les dagues pour privilégier l'épée et briser ainsi l'équipement défensif. En tant qu'artificier, le bien-nommé Volcan fait également un usage intensif de mines. Il est de plus passé maître dans l'artisanat, puisqu'il peut tout aussi bien améliorer son équipement que crafter des pièges, des potions de vie, des potions de mana, ou encore des carreaux d'arbalète (explosifs ou empoisonnés). Les combats reprennent par ailleurs le système de pause active déjà aperçu dans Of Orcs and Men et Mars : War Logs. En guise de pause, il s'agit en réalité d'un ralenti extrême, qui permet de donner en toute tranquillité des ordres à notre avatar et à nos compagnons ou, plus prosaïquement, d'éviter facilement une flèche. Le système d'expérience se répartit quant à lui entre points de compétence, à dépenser dans trois arbres distincts, et points de trait. Ces traits sont des bonus que l'on débloque comme autant de mini-succès en remplissant des pré-requis (tuer quinze ennemis, bloquer dix coups, fabriquer cinquante objets...).
Les combats reprennent par ailleurs le système de pause active déjà aperçu dans Of Orcs and Men et Mars : War Logs. En guise de pause, il s'agit en réalité d'un ralenti extrême, qui permet de donner en toute tranquillité des ordres à notre avatar et à nos compagnons ou, plus prosaïquement, d'éviter facilement une flèche."
Les arbres de compétences correspondent pour leur part au rôle de guerrier (dégâts, résistances, régénération, vie...), à celui de rôdeur (rapidité, invisibilité, pluie de lames...), et à celui de pyromant. En effet, pour lutter contre les seigneurs du froid, les érudits rouges vont tenter l'invocation d'un démon de feu. Manque de bol, ce dernier prend en partie possession du héros. Il garde alors sa personnalité propre et c'est au joueur de lui laisser plus ou moins de place, notamment en dépensant ou non des points dans l'arbre de feu (qui donne accès aux armes enflammées, boules de feu et autres esprits de feu). On nous promet que le contenu de certains dialogues et certaines quêtes sera modifié en fonction du "degré démoniaque". Pour l'heure, nous avons surtout pu vérifier par l'exemple que dans le stade d'évolution ultime du démon, il devient impossible d'utiliser certaines pièces d'équipement, puisque le héros se retrouve alors avec des cornes sur la tête et un corps partiellement enflammé. Si la présentation du jeu s'est focalisée sur de nombreux petits points de détail plutôt que sur des longues séquences de gameplay, nous avons tout de même pu apprécier le design réussi de certains ennemis (notamment la taille gigantesque des bêtes de siège) et la bonne tenue du moteur graphique, qui affiche une bien jolie lumière ambiante et ne présente aucun effet d'aliasing. Du moins sur la version PC utilisée pour l'occasion. Prévu également sur PS3, PS4 et Xbox 360 (pas de Xbox One pour le moment, faute d'avoir reçu les kits de développement à temps), Bound by Flame devrait voir le jour avant la fin de l'année et offrir plus de 30 heures de jeu. A suivre !