Bethesda Days 2010 > Fallout New Vegas
C'est fin avril 2009 que Fallout : New Vegas a été annoncé au monde entier. Un an plus tard, il était vraiment temps de laisser la presse entrevoir la bête. Ce premier aperçu du jeu nous a notamment éclairés sur la nature exacte de ce RPG, dont le titre non numéroté laissaient certains joueurs perplexes. Certains espéraient un retour aux sources et donc un "vrai Fallout comme ne l'était pas le 3", d'autres y voyaient carrément un Fallout 4. Au final, tout porte à croire que nous aurons tout simplement affaire à une extension autonome. Une sorte de Fallout 3.5 quoi !
Bethesda Softworks n'étant plus aux commandes en tant que studio de développement mais seulement en tant qu'éditeur, il était pourtant raisonnable d'espérer des changements radicaux par rapport à Fallout 3. D'autant plus que le studio Obsidian Entertainment a quelques belles lignes sur son CV (notamment Star Wars : Knights of the Old Republic II et NeverWinter Nights 2). Mais il suffit d'apercevoir l'interface quelques secondes pour comprendre que nous avons affaire à une simple déclinaison de Fallout 3. Et après tout, pourquoi pas ! Le plus grand changement concerne le scénario, qui délaisse Washington D.C. et nous plonge dans le grand Ouest, aux alentours de Las Vegas, ou plutôt New Vegas. Il ne nous a pas encore été permis d'observer la fameuse ville, mais ses alentours semi-désertiques donnent déjà le ton, toujours post-apocalyptique. Cependant, les lieux ayant moins été touchés par les radiations, ils bénéficient d'un poil plus de végétation et certaines petites villes tiennent à peu près debout. Le danger n'en est pas pour autant écarté puisque l'aventure démarre par votre mort, ou presque. Après avoir reçu deux balles dans la peau, vous ne devez votre survie qu'à un mystérieux robot prénommé Victor, qui vous amène inconscient chez le docteur Mitchell. Votre période de convalescence correspond alors à la phase de création de personnage, dans laquelle le Doc vous demande votre nom et vous tend un miroir pour modeler votre visage. La seule différence notable avec l'outil de Fallout 3 provient d'une réglette d'âge permettant de vieillir les traits du héros.
Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas
Vient ensuite l'heure d'essayer une machine de test de vigueur, afin de déterminer les caractéristiques primaires du système SPECIAL (force, perception, endurance, charisme, intelligence, agilité, chance). Enfin, répondre à des questions variées, réagir à des mots donnés et interpréter des tests de Rorschach donne une suggestion de perks (caractéristiques bonus) que l'on peut modifier par la suite. Plutôt sympa ! Il vous appartient également de choisir la difficulté du jeu, qui se dote d'un mode Hardcore totalement inédit. Dans ce mode, l'effet des produits de soin et anti-radiations n'est pas immédiat mais temporel, tandis que les munitions possèdent un poids et que la déshydratation guette le héros dans les déserts. Malgré cette nouveauté destinée à s'attirer les faveurs des rôlistes, l'aspect "grosbill" de Fallout 3 reste bien présent. Les ralentis bien gores (et pesants à la longue) répondent une nouvelle fois à l'appel tandis que les développeurs ont choisit de nous présenter un fusil qui occasionne des dommages supplémentaires sur les membres, des armes customisées (chargeur, lunette, etc.) et un lance-grenades d'autant plus dévastateur (certains diraient "cheaté") qu'il bénéficiait d'une modification augmentant sa cadence de tir. Grâce lui, les super mutants ne sont plus qu'une formalité. Au rang des ennemis inédits figurent par ailleurs les Geckos, des lézards mutants dont on nous dit qu'ils existeront en différentes tailles. On espère tout de même que le bestiaire proposera bien plus de nouveautés que cela. En ce qui concerne les lieux, nous avons eu droit à une visite expresse de la ville de Goodspring (typiquement Western), d'une zone construite autour d'un grand huit (que l'on peut parcourir à pied), d'une usine énergétique appartenant à la New California Republic (une faction héritée de Fallout 2) et de Novac, charmante bourgade tirant son nom d'un panneau délabré indiquant "No Vacancy" (hôtel complet). L'attraction locale s'appelle Dinky et prend la forme d'un dinosaure géant abritant un magasin et une position idéale pour les snipers. En ce qui concerne l'ambiance, Fallout : New Vegas a donc d'ores et déjà l'air d'assurer ! Sur le fond, on nous promet également un système de réputation auprès des différentes factions, des dialogues fortement influencés par les capacités du héros, et un système de compagnons. Nous a été donné en bref exemple l'enrôlement d'une goule, que l'on pourra contrôler à l'aide d'une roue d'ordres (utiliser un Stimpack, privilégier les armes de mêlée ou à distance, ouvrir l'inventaire, etc.). Plus de détails sur tout cela dès que nous disposerons d'une version jouable, seul moyen pour pouvoir juger avec exactitude et pertinence de la véritable valeur d'un jeu de rôle !