Acti et Infinity Ward : suite du combat


Si Activision et Infinity Ward étaient liés sur Facebook, le statut de leur relation serait "c'est compliqué". En effet, depuis les événements du début de la semaine, à savoir le licenciement des deux responsables d'Infinty Ward, Vince Zampella et Jason West, les choses ont continué d'évoluer. Pour remettre les faits dans leur contexte, tout a commencé avec une rumeur en janvier dernier, selon laquelle Modern Warfare 3 ne serait pas développé par ce studio mais par Sledgehammer, dirigé par un ancien de Visceral Games. Un mois plus tard, des rapports internes indique nt que la sécurité s'est invitée à une réunion entre Zampella, West et des représentants d'Activision et que les deux boss d'Infinity Ward n'ont plus été vus dans les locaux depuis. Rapidement, une note d'Activision signale que ces derniers viennent d'être licenciés pour "rupture de contrat et insubordination".

S'en suit une rumeur selon laquelle Infinity Ward n'aurait pas touché de royalties sur les ventes, faramineuses, de Call of Duty : Modern Warfare 2. De plus, les têtes pensantes d'Activision désireraient faire évoluer la série dans des formes différentes et surtout la confier à Sledgehammer dans un premier temps pour un titre d'action/venture prévu en 2011, tandis que Treyarch s'occupe tranquillement de Call of Duty 7. Ce qui laisse évidemment Infinity Ward en retrait. Dans la foulée Activision annonce la création d'une division business de Call of Duty, dirigée par Philip Earl, responsable de Activion Publishing dans la zone Asie-Pacifique. Cette dernière devant trouver des partenaires afin d'exporter la licence en Asie en l'adaptant à ce marché. Vince Zampella et Jason West sont par ailleurs officiellement licenciés. Leur coup de colère venant sans doute directement de ce défaut de paiement et de la "mise sur la touche" d'Infinity Ward doublée d'une évolution de la licence qui a visiblement créé de lourdes divergences de point de vue.

Suite à leur départ, Zampella et West ont décidé d'attaquer Activision en justice leur réclamant l'argent non perçue sur Call of Duty : Modern Warfare 2. Ceux-ci estiment le préjudice à 36 millions de dollars et demandent la paternité totale de la licence Modern Warfare ; Call of Duty appartenant à Activision. L'entreprise s'est déclarée "déçue que messieurs Zampella et West aient décidé d'entamer des poursuites judiciaires". Mais pendant ce temps, le site G4TV a déniché une note indiquant qu'Activision serait à la recherche de preuves que les deux patrons d'Infinity Ward étaient entrés en contact avec d'autres éditeurs, notamment Electronic Arts, afin de valider leur rupture de contrat et donc contrer l'attaque de ces derniers. Ce qui ne les empêchera pas, en cas d'obtention de la licence Modern Warfare de créer un nouveau studio et de pérenniser leur création. Tout cela arrivant alors que les premières annonces sur le DLC de Call of Duty : Modern Warfare 2 viennent de tomber. Ironique.


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