Test également disponible sur : PC

Test Sakura Swim Club : pour l'amour des boobs et du cameltoe

Test Sakura Swim Club sur PC
La Note
note Sakura Swim Club 13 20

Si vous ne connaissez pas le genre du Visual Novel, l'arrivée de Sakura Swim Club sur Steam est l'occasion de parfaire votre culture à moindres frais. Ce jeu, qui n'en est pas vraiment un, ne possède évidemment pas de quoi satisfaire les hardcore gamers qui ne jurent que par le gameplay pur. En revanche, son histoire et ses personnages bien ficelés (parfois littéralement…) pourront intéresser les joueurs plus ouverts d'esprit. Et, une fois le patch hentai installé, les scènes classées X sauront à coup sûr captiver les plus Maxime Chao d'entre vous. Dans tous les cas, il vous faudra composer avec des dialogues uniquement en anglais et une durée de vie bien faible. Un moindre mal !


Les plus
  • Disponibilité du patch
  • Histoire sympatoche
  • Dessins réussis
  • Personnages attachants
Les moins
  • Choix sans conséquences
  • Faible durée de vie
  • Très classique
  • Pas de VF


Le Test

Genre phare au Japon mais assez peu goûté en Occident, le roman graphique érotique (ou eroge de type Visual Novel) commence à creuser son trou dans nos contrées. Ainsi, Steam met en avant depuis quelques semaines les productions du studio Winged Cloud. L'occasion pour nous de tester la dernière en date, intitulée Sakura Swim Club. Où l'on se rend compte que, dans le monde merveilleux des Hentai Games, les maillots de bain sont souvent bien trop petits pour pouvoir contenir les atouts des protagonistes féminins…


Sakura Swim ClubAvant toute chose, précisons que Sakura Swim Club est un jeu réellement réservé aux adultes. Car même si la version Steam a été édulcorée des passages les plus pornographiques, la plateforme de Valve étant peu portée sur ce genre de choses, il est en réalité très simple de rajouter le contenu manquant grâce à un patch disponible sur le net. Une bonne nouvelle pour ceux qui ne souhaitent pas disposer d'une version au rabais, et une mauvaise pour les mineurs ou les esprits chastes. Cette mise en garde étant faite, intéressons-nous au scénario du jeu qui, on ne s'en étonnera guère, met en scène de jeunes étudiant(e)s. Incarné par le joueur, Kaede est un élève médiocre, qui vit dans l'ombre de son père, riche, célèbre et à qui tout réussit. Baladé sans cesse d'établissement en établissement, il peine à se faire de véritables amis. Mais les choses changent le jour où il s'inscrit au club de natation de sa nouvelle école. Pâtissant d'une mauvaise réputation suite à un accident, ce club ne comporte que deux membres. La vie étant parfois bien faite, il s'agit de deux jeunes femmes aux formes généreuses. Mieko, la brune, possède un caractère bien trempé et se montre tour à tour autoritaire puis timide. A l'inverse, la blonde Hiromi fait preuve de beaucoup plus de constance et de maturité. Evidemment, nos trois héros vont se lier d'amitié puis finir par faire des galipettes ensemble, histoire d'offrir au lecteur/joueur quelques scènes bien corsées. Mais en dehors de cet aspect grivois, le jeu sait développer une histoire sympathique, évoquant en filigrane des problèmes de filiation, de maladie grave, d'isolement social, d'amitié trahie et autres douleurs du quotidien. Pas de quoi rivaliser avec un roman de Dostoïevski, mais on s'attendait franchement à pire. A ce propos, précisons à ceux qui ne connaissent pas le genre du Visual Novel que le gameplay de Sakura Swim Club frôle la nullité, au sens littéral du terme.

 

N'OUBLIEZ PAS VOS FLOTTEURS…
 

Sakura Swim ClubPas de déplacements à gérer, pas d'inventaire, pas de points de vie, ni rien de ce genre ici. L'action principal du joueur consiste à cliquer sur sa souris pour passer à la ligne de texte suivante. De temps à autre, le jeu se permet tout de même de lui offrir un choix entre deux actions. Mais on reste très loin d'un "vrai jeu" puisque ces événements sont extrêmement rares (à vue de nez, une quinzaine pour toute l'aventure) et généralement totalement dépourvus de conséquences. Exemple lors de la première rencontre avec les héroînes : croyant les lieux vides, Kaede doit se décider entre patienter ou aller faire un tour dehors. Dans le premier cas, les deux sirènes surgissent de l'eau au bout de quelques instants et dans le second… les deux sirènes surgissent de l'eau avant que le héros ne sorte. A vrai dire, il n'y a qu'un seul choix dans toute l'aventure qui porte à conséquence. Extrêmement trivial, il consiste à profiter des faveurs de Mieko de telle façon ou de telle autre (on vous laisse fouiller dans les captures d'écran pour une description plus explicite…), ce qui aboutit à l'affichage d'images légèrement différentes. Un principe de choix/renoncement qu'on aurait aimé voir appliquer à d'autres situations.

Sakura Swim ClubDépourvu de réelles animations, autres que des transitions entre différents plans fixes, le jeu conserve une direction artistique tout droit sortie d'un anime. L'artiste en charge des personnages et celui responsable des arrières-plans ont plutôt fait du bon boulot, même si l'ensemble reste très classique et typiquement nippon. Il en va de même pour les situations, mais ce classicisme n'est pas vraiment un problème pour ceux qui découvriront le genre. En revanche, ils regretteront autant que les habitués la faible durée de vie du jeu, qui se boucle en trois heures. Il est même possible de se gâcher totalement le plaisir en utilisant la fonction d'avance rapide, qui fait défiler extrêmement rapidement tous les textes. On doit pouvoir alors voir le mot fin en moins de dix minutes. Ca ne présente évidemment aucun intérêt pour un premier run mais, malgré tout, il y a fort à parier que certains joueurs utilisent cette fonctionnalité afin d'accéder le plus rapidement possible aux images les plus explicites. Ils se priveront alors d'une histoire classique mais plaisante, et de personnages qu'on ne dédaignerait pas retrouver dans une éventuelle suite. Comme quoi, quelques mots et quelques images bien senties peuvent suffire à maintenir les joueurs en éveil.




Réagir à cet article Réagir à cet article