Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Naval Ops

Test Naval Ops
La Note
note Naval Ops : Warship Gunner 14 20
 

Les plus
  • Bande Son
Les moins
  • Graphismes
    Jouabilité


Le Test
Alors que la suite est déjà prévue au Japon cet hiver, voici que déboule en France le premier volet de cette simulation de bateau très axée arcade.

Alors que la suite est déjà prévue au Japon cet hiver (Naval Ops 2 : Warship Commander), voici que déboule en France le premier volet de cette simulation de bateau très axée arcade. Simulation, arcade, deux termes à priori antinomiques ? Eh bien pas du tout…

Les développeurs de Micro Cabin ont du aller chercher du côté du film de Don Taylor (réalisé en 1980 avec Kirk Douglas) Nimitz Retour vers l’enfer, pour concevoir leur scénario. Car, dès la séquence d’introduction en images de synthèse plutôt bien réalisée, un navire de guerre se voit pris dans une espèce d’orage magnétique puis propulsé soudainement en un autre lieu et espace temps. A son arrivée, il est pris dans une bataille rangée opposant les Rebelles et L’Empire (toutes ressemblances avec une célèbre saga cinématographique serait fortuite… ouais c’est ce qu’on dit d’habitude, non ?). Les hommes de l’équipage et vous-même (on a qu’à dire que vous êtes le commandant du bateau) vous retrouvez bien malgré vous à combattre du côté des rebelles. Oui mais voilà, au fur et mesure du scénario qui se dévoile lors d’écrans textes basiques lus de temps à autres par une voix-off, la vérité est ailleurs (z’avez pensé à chercher derrière la commode ?)…


Bataille navale

Au cours de l’aventure, quatre grandes aires de jeu sont proposées, renfermant chacune une dizaine de missions, dont les premières restent toujours sélectionnables dans n’importe quel ordre. Aux commandes d’un seul bateau (mais vous pourrez en changer dès lors que vous prenez la peine d’en construire de nouveaux), vos objectifs consistent par exemple à détruire des radars ou des sous-marins, se rendre en un lieu précis, nettoyer un passage infesté de mines marines ou combattre un boss énorme, genre destroyer armé jusqu’aux dents. Bref, c’est un peu le même principe que les séquences en bateau de la série des Strike sur PS One (Soviet Strike, Nuclear Strike), excepté qu’ici tout est en 3D et en vue à la troisième personne (ou subjective lorsque vous usez des jumelles pour observer vos adversaires ou du canon sniper – idée fort jouissive - pour viser plus précisément). Première constatation : si les nombreuses séquences de combat sont très fun, il n’en est rien de la qualité visuelle de l’ensemble. En effet, la mer n’est pas vraiment bien représentée et surtout les divers bateaux affichent une animation assez moyenne et un look bien peu détaillé, en plus d’un aliasing assez prononcé. En contrepartie, votre navire reste facile à manier grâce à la croix directionnelle (il est aussi possible d’utiliser les touches L1 et R1 pour aller à bâbord ou tribord). A cela il faut ajouter deux options bien pensées : le mode Précision (on passe en mode sniper) et le mode Intercept (la caméra s’élève et cela permet de contrer les projectiles adverses en leur tirant automatiquement dessus). Enfin, il y a la possibilité (trois fois max) de réparer les dommages subis en pressant une touche. Si le jeu se révèle très axé arcade dans le déroulement des affrontements et des missions, il n’en recèle pas moins une partie stratégique…


Gestion de l’équipement

Après chaque mission, votre cuirassier rentre directement au bercail afin que vous le bichonniez un petit peu. A savoir renforcer sa capacité de feu (acheter de nouvelles armes parfois surréalistes comme un laser) ou faire évoluer son équipement (augmenter sa résistance, mettre un radar plus puissant…). Là où cette partie gestion devient plus intéressante, c’est quand vous avez obtenu assez d’argent (dépendant du nombre d’ennemis détruits). D’une part, vous aurez la possibilité d’augmenter les capacités de votre navire, en attribuant des points à différents critères équivalant à la résistance ou à l’innovation de moteurs et d’autre part en créer vous–mêmes (ou laisser l’ordinateur le faire pour vous). Après quelques heures de jeu, il est donc tout à fait possible d’avoir à disposition sa propre flotte et de choisir le meilleur bateau (y compris des porte-avions) en fonction de la difficulté des objectifs. Si l’interface est simple d’utilisation, en revanche esthétiquement, cela reste assez sommaire et il n’y a pas de folie créatrice. Il y a bien un mode caméra libre qui permet de contempler votre bateau mais c’est franchement inutile…


Au final, en dépit d’un aspect graphique trop moyen pour emporter une adhésion totale, Naval Ops Warship Gunner n’est ni plus ni moins qu’une bataille navale en 3D résolument fun, où l’on ne contrôlerait toutefois qu’un seul navire.

Test réalisé par Bradford



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Olivier Lehmann

le jeudi 23 octobre 2003, 13:03




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