Test également disponible sur : PC

Test Unreal Tournament 2004

Test Unreal Tournament 2004
La Note
note Unreal Tournament 2004 16 20
 

Les plus
  • Graphismes
    Bande Son
    Durée de Vie
Les moins
  • Jouabilité


Le Test
Un an seulement après UT 2003, Atari et Epic Games nous livrent un nouvel opus toujours aussi fun mais finalement sans réel changement notoire.

Alors qu’il a fallu attendre près de trois ans entre la sortie de Unreal Tournament et celle de l’édition 2003, pour se fraguer la tête comme il faut, douze petits mois auront suffi pour que les gars de chez Epic Games mettent au monde Unreal Tournament 2004. Et oui, un an seulement pour un titre de cette envergure. Alors simple mise à jour ou réel concept novateur ?


Si les amateurs de FPS multijoueur ne juraient que par Quake III Arena, ils ont, depuis le temps, certainement basculé du côté de la série des Unreal Tournament. ID Software n’ayant pas continué sur ce créneau, Epic Games en a profité pour récupérer tous ces joueurs en manque de frags et de headshots. Unreal Tournament 2003 avait donc marqué un tournant dans le monde du FPS communautaire en offrant une réalisation technique surprenante, des modes de jeu toujours aussi fun, et un gameplay fichtrement efficace. Suite à son succès planétaire, Atari et Epic Games ne pouvaient laisser cette poule aux œufs d’or à la grange (ndrc : tu mets les poules dans les granges, toi ?). C’est ainsi que l’équipe de développement s’est remise à la tâche afin de conserver une avance dans le genre au cas où d’autres concurrents viendraient à pousser comme des champignons.

Kill or to be killed

Tout comme son prédécesseur, Unreal Tournament 2004 propose un mode solo au cas où vous auriez la malchance de ne pas bénéficier d’une connexion haut débit. Celui-ci vous permettra, dans un premier temps, de vous familiariser avec les commandes et vous servira également d’amuse-gueule avant d’aller vous jeter corps et âme sur les serveurs du monde entier. Après avoir choisi et personnalisé votre avatar parmi une bonne quinzaine de prétendants, dont la plupart sont des visages connus, vous devrez enchaîner quelques Deathmatch avant de prendre la tête d’une équipe de cinq joueurs. Chacun d’entre eux ou d’entre elles est capable de vous assister lors des affrontements et avant chaque partie, vous pouvez configurer leur attitude (automatique, attaque, défense, errant, support, ou inactif). Par moments, il arrivera qu’un combat à un contre un vous soit proposé et en cas de refus, vous perdrez tout simplement quelques crédits et dégringolerez du classement. Plus les parties défilent et plus la difficulté monte crescendo. Bref, sur ce point, rien de bien innovant depuis l’opus précédent, d’autant plus qu’on retrouve quasiment tous les modes de jeu d’Unreal Tournament 2003, excepté quelques nouvelles trouvailles disponibles également pour le mode multijoueur.

On prend les mêmes et on recommence

Dans l’ensemble, on se retrouve en terrain connu avec les classiques Deathmatch, Team Deathmatch, Double Domination, Capture the flag et le fameux Bombe de balle, qui rappelons-le, consiste à récupérer la balle qui se trouve au centre des deux camps, pour ensuite marquer le point dans le but adverse. Une fois la balle en votre possession, vous ne pourrez plus utiliser votre arsenal et n’aurez que vos jambes pour courir. Vous pouvez à tout moment faire des passes à vos coéquipiers afin de vous faciliter la tâche en ainsi progresser en territoire ennemi. Un excellent mode de jeu, malheureusement boudé par les joueurs vu le faible nombre de parties qui lui sont dédiées sur les serveurs. Dommage car ce Bombe de balle est toujours aussi fendard. Durant cette année de labeur, Epic Games annonçait un total de 80 maps différentes pour Unreal Tournament 2004. Pas faux, mais ces messieurs ont omis de préciser que la moitié de ces cartes proviennent directement de Unreal Tournament 2003. Si mes calculs sont bons, il ne reste donc qu’une quarantaine de maps complètement inédites. C’est déjà pas mal mais du coup, le chiffre de 80 nous reste en travers de la gorge. En revanche et pour enfoncer un peu plus le clou, l’absence totale de nouvelles armes nous montre à quel point on s’est tourné les pouces durant cette année de production.

Des véhicules pour fraguer plus vite

En réalité, Epic Games a concentré toutes ses forces dans les nouveaux modes de jeu que sont Assaut et Attaque. Enfin, nouveau est un bien grand mot puisque que le mode Assaut avait été révélé au public lors du tout premier Unreal Tournament et évincé, pour on ne sait quelle raison, de l’épisode 2003. Toujours est-il qu’il est de retour et qu’il reprend les mêmes bases qu’auparavant. Le principe est simple. Deux équipes s’affrontent, la première attaque et la seconde défend. Jusque-là, rien de bien compliqué ou d’innovant. Les attaquants ont pour mission de remplir les objectifs qui leur sont demandés (mettre en marche une infrastructure, déployer une passerelle, faire sauter un champ magnétique etc.) tout en faisant péter le chrono et sous le feu nourri de l’ennemi. Car une fois que les objectifs sont atteints, on inverse les rôles et les défenseurs deviennent à leur tour attaquants. La taille des maps correspondant à ces modes de jeu est considérable et il faut souvent plusieurs minutes avant d’en voir le bout. Fort heureusement, la présence de véhicules est la bienvenue pour parcourir plus rapidement la carte et par la même occasion, neutraliser l’infanterie au sol en toute quiétude. Absolument grisant ! Il existe une dizaine de types d’engins pilotables (jeep, tanks, engins volants, tourelles et j’en passe). Bien évidemment, chaque type de véhicule possède sa propre vitesse de croisière ainsi que sa force de frappe. Certains engins comme les tanks ou les jeeps peuvent accueillir plusieurs fragueurs à la fois, un peu à la façon de Halo. Ces mêmes véhicules sont également présents dans le mode Attaque. Celui-ci met en scène deux équipes également, possédant chacune un générateur placé d’un bout à l’autre de ces gigantesques maps. Entre chaque générateur, des relais sont placés à distance respectable et servent également de point de respawn en cas de mort prématurée. Votre but ici sera de prendre le contrôle d’un maximum de relais afin de les connecter entre eux et ainsi remporter la partie. Bien évidemment, vos adversaires feront tout pour dérober vos relais fraîchement acquis et il suffira simplement de détruire le connecteur ennemi puis de construire le sien pour se l’approprier. Les cartes étant vastes, il existe plusieurs chemins possibles pour atteindre ces différents points de relais. Un avantage certes mais également un inconvénient car essayer de retrouver ou de communiquer avec les membres de son équipe alors qu’on se fait canarder depuis les cieux reste un exercice de taille. A défaut d’établir une réelle stratégie de combat, les combats deviennent souvent chaotiques sur le net.

Un Unreal Tournament 2003 tout juste boosté ?

Au niveau graphique, Unreal Tournament 2004 est à peu de choses près, l’exacte réplique de son aîné. Si les textures ont gagné en finesse, le moteur 3D reste inchangé et on a souvent du mal à dissocier les deux versions tant elles se rapprochent. Peu importe, l’ensemble reste très flatteur pour la pupille et certains décors bénéficient d’effets lumineux vraiment réussis. Votre carte graphique risque donc d’être fortement sollicitée car Unreal Tournament 2004 est plutôt gourmand, surtout si vous aimez jouer avec tous les détails poussés au maximum. Cependant, le jeu tourne relativement bien sur des configurations standards, là où d’autres ténors du genre (Far Cry en première ligne) nécessitent une configuration dernier cri pour espérer jouer dans des conditions favorables. Les baisses de frame-rate restent relativement correctes même sur certains serveurs surchargés et on peut alors constater que Unreal Tournament 2004 a été optimisé avec des doigts de fée. Au niveau sonore, rien n’a bougé d’un poil. Le doublage français est toujours aussi ridicule avec des insultes bonnes à se faire entendre dans une cour de récré. Enfin rien de bien grave et le plaisir de fraguer autrui reste toujours aussi défoulant.


Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Unreal Tournament 2004 Obtenir toutes les astuces, cheat codes et soluce pour Unreal Tournament 2004. 25/03/2008, 21:19
Patch Unreal T2004 Voici le troisième patch d'Unreal Tournament 2004. 3 | 07/08/2004, 14:47