Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Castlevania

Test Castlevania
La Note
note Castlevania : Lament of Innocence 14 20
 

Les plus
  • Gameplay efficace
  • Musiques de qualité
  • Belle réalisation
Les moins
  • L'aliasing permanent
  • Une perte d'identité
  • Manque de profondeur


Le Test

Konami n’en est pas vraiment à ses premiers pas lorsqu’on parle de Castlevania. En effet c’est en 1986 que l’aventure débuta sur la MSX. Alors intitulé Vampire Hunter, le titre a littéralement explosé sur le marché nippon. S’ensuivit alors toute une série de titres qui firent de la famille Belmont l’une des plus connues dans le monde du jeu vidéo, créant ainsi l’une des toutes premières saga de l’histoire. Or, après une tentative infructueuse en 3D sur N64, l’équipe de KCET s’est enfin décidée à nous offrir un titre digne de ce nom sur PS2.


Le scénario de Castlevania : Lament of Innocence nous place bien longtemps avant les aventures de Simon Belmont. L’histoire débute en plein milieu du XIe siècle avec tout ce que cela implique de moyenâgitude. Leon Belmont et son compère de toujours, Mathias Cronquist se sont mis en tête de sauver le monde chrétien de l’abomination et de l’hérésie. Ils parcourent ainsi les terres du royaume pourfendant tous les damnés de leurs armes tranchantes. De retour de leur dernier périple, les deux compères s’aperçoivent avec stupeur qu'Elizabetha, la douce femme de Cronquist est morte dans des circonstances plus qu’étranges. Mathias tombe alors dans la dépression et comble du comble, une armée de monstres assoiffés de sang commence à décimer le royaume. Leon, incapable de réagir en l’absence du roi se voit contraint d’attendre le retour de son seigneur et maître. Et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, c’est Sara, la douce et tendre de notre héros qui se fait enlever par un triste sire vivant aux confins de la forêt de la nuit éternelle. Ne pouvant rien faire de par son statut de noble, Leon renonce alors à son titre et se lance au secours de sa bien aimée, armé d’un simple couteau. Dans son périple il rencontrera un mystérieux alchimiste qui lui fournira le fouet légendaire de la saga. C’est à ce moment précis que débute l’aventure de Leon Belmont, patriarche de la famille et aïeul de ce très cher Simon Belmont.

Episode 1 : The attaque of Leon

L’aventure débute donc dans le sombre château ou est retenue prisonnière Sara. Pour cela il devra passer les uns après les autres les cinq anneaux d’énergie et rompre par là même les cinq sceaux qui ferment l’accès au niveau final. Après un cours didacticiel où l’on nous enseigne les manœuvres principales du jeu (Coups, feintes, sauts, manœuvres du fouet, etc…) Leon peut se jeter à corps perdu le long des sombres couloirs et pourfendre toutes les créatures placées sur son chemin. Chose originale, cet épisode 0 nous explique tout sur la saga et même des détails qui auraient pu paraître sans intérêt. Ainsi on apprend que les diverses armes placées ça et là au fil de notre périple ont été laissées par des chasseurs de vampires qui ont échoué dans leur mission. Ils ont alors caché leurs armes favorites pour permettre à leurs successeurs de réussir là ou ils avaient échoué. De même, les différents power-ups que l’on peut trouver dans certaines salles cachées furent disposés par le maître en personne de manière à rendre le combat final d’autant plus intéressant. Tous ces petits détails sont certes anecdotiques, mais ils valent leur pesant d’or pour tout fan de la série en quête d’infos inédites.

C’est beau un château la nuit

Côté graphique, Castlevania : Lament of Innocence est plutôt bien réalisé. On retrouve toute l’ambiance des précédents (ou suivants…) épisodes de la saga et on prend vite plaisir à parcourir les longs et sombres couloirs du château de Dracula. Cependant, quelques petits détails viennent gâcher le plaisir. L’aliasing tout d’abord, qui fera cligner des yeux le plus entraîné des hardcore gamers, semble être le principal point noir du titre de Konami. Les décors sont réussis, les vitraux sont de toute beauté et certaines pièces enferment bien plus que quelques pierres, elles possèdent une âme et c’en est impressionnant. Le château tout entier est littéralement effrayant, les monstres qui y vivent sont dégoûtants et ne manqueront pas de faire frémir par leur difformité, si tant est que l’on possède le temps de les observer en détails. En ce qui concerne Leon, notre chasseur de vampires s’en sort avec les honneurs. Il a la classe dans tous ses mouvements et on prend un grand plaisir à réaliser des feintes. Ses attaques se limitent principalement à l’usage de son fouet inimitable, à travers lequel on ressent la puissance et la rage évacuée par Leon. Les coups spéciaux (couteaux, Eau bénite, Crucifix, etc..) sont eux aussi plutôt bien réussis, même si leur utilité s’avère un peu limité dans certaines circonstances. Pour ce qui est des boss enfin, on retrouve toute la disproportion des précédents opus. Les monstres sont énormes, surpuissants et vous donneront du fil à retordre. Par contre, ce passage à la 3D n’est pas exempt de défauts, le plus gros étant celui des caméras. Ces dernières sont placées de manière assez hasardeuse et ne peuvent pas être déplacées. Aucun moyen de recentrer la vue sur ce qui se trouve en face de Leon et surtout, aucun moyen de tourner autour de lui. Alors que dans le plupart des titres à la troisième personne, c’est le stick droit qui sert à manipuler la caméra, ici cette manœuvre permet de naviguer dans l’inventaire de notre chasseur de vampires. C’est d’autant plus dommage que dans certains cas (surtout dans les pièces exiguës qui sont légions), les caméras vous gèneront carrément pour trouver la sortie, tandis qu'un monstre vous lacère le dos discrètement...

3615 : Domina fouets et cuir à gogo

Le gameplay de Castlevania : Lament of Innocence s’avère plutôt simple d’accès. Même si parfois les caméras font pousser des hurlements de frustration, on latte assez facilement les morts vivants qui errent dans les recoins sombres du château. Plusieurs coups sont disponibles: le petit coup de fouet, réalisable via la touche carré, ne fait pas énormément de dégâts mais a le mérite d’être très rapide. Assez utile lorsqu’on est entouré de squelettes armés jusqu’aux dents (s’ils en ont toujours bien sur…). Un deuxième coup de fouet, que l’on effectue avec le triangle, est disponible. Il permet à Leon de porter un coup très puissant mais nettement plus lent. La touche rond active l’arme spéciale et côté parades et esquives, tout se passe au niveau des gâchettes. La touche R1 permet à notre héros de se protéger des attaques adverses grâce à son gant magique. Cet objet permet d’absorber les dégâts causés par les diverses attaques. Bien sur, comme dans tous les épisodes précédents, Leon pourra découvrir ça et là divers objets magiques, qui s’obtiennent soit dans des pièces secrètes, soit en terminant un niveau. Ces gadgets vous permettront d'augmenter la puissance de vos armes et de nettoyer une pièce entière en un clin d'oeil, style Monsieur Propre. Pour terminer, parlons un peu de la bande son. Michiru Yamane, compositeur des précédentes aventures, a encore réussi le pari de nous transporter dans un univers plus que flippant. Les musiques sont à frémir et les sons que produisent les monstres sont proprement dégoûtants. Un bon point pour un titre qui nous avait déjà séduit, et qui reste encore le sombre passe temps de mes soirées solitaires.

Rédigé par Aurélien Lapeyre




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Cédric Palancade

le lundi 16 février 2004, 16:46




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