Interview Capcom


Interview CapcomPour nous présenter Maximo VS Army Of Zin, Capcom a eu la bonne idée d’inviter en France Marc Rogers, producteur du jeu.

Originaire de San Diego, Californie, Marc Rogers a de faux airs de Val Kilmer, avec une bonne mâchoire bien carrée qui lui donne une allure sérieuse. Mais quand on discute un peu avec lui, on voit que le bonhomme a beaucoup d’humour, ce qui se ressent dans son jeu. Par exemple, on croise parfois de petits lapins tous mignons dans Maximo 2 (pour faire court). Si l’animal se prend un coup de lame par mégarde, il se transforme aussitôt en vilain monstre et vous chope les tibias ! Du coup, on se surprend à chasser le lapin dans tous les recoins par la suite…

Made in USA

Pour ceux qui ne le savaient pas, la série des Maximo est développée dans le studio 8 de Capcom qui se trouve en Californie. Malgré leur parfum japonais, ces jeux sont bel et bien américains et doivent ce style inimitable à l’artiste Susumu Matsushita, très réputé au Japon. Mais au delà de son aspect artistique, Maximo possède aussi cette maniabilité idéale inhérente aux productions des studios Capcom. En clair, c’est le pied. Dans cette suite, Maximo a mûri, il est plus grand et l’aspect graphique a quelque peu évolué. C’est toujours aussi beau, les musiques sont magnifiques et l’action parfaitement dosée. A propos de dosage, signalons aussi que le niveau de difficulté a été revu à la baisse, et les points de sauvegarde plus fréquents. Quelle bonne idée !

L’étoffe des héros

Pour cette suite, Marc Rogers voulait un jeu qui repose plus sur l’action et les combats que sur des phases de plate-formes. Ces sections étaient en effet très pénalisantes dans Maximo 1 où la caméra avait parfois du mal à suivre vos mouvements. Dorénavant, la caméra se comporte très bien, du coup, les développeurs ont mis en scène des combats beaucoup plus épiques, lors desquels vous devez affronter de nombreux ennemis en même temps. Les ennemis, aussi, sont plus variés et ne sortent plus du bestiaire habituel des mythologies fantastiques. Moins de zombies, plus de robots. On n’y perd pas au change, ces derniers sont aussi bien animés et possèdent autant de caractère que leurs ancêtres faits de chair et de putréfaction.
Et enfin, Maximo peut réellement se comporte en héros si vous le souhaitez : régulièrement, des autochtones se font agresser et si vous les sauvez à temps, vous aurez droit à une récompense. Et non, on ne peut pas les tuer, cela n’aurait plus aucun sens.

La Capcom touch !

Marc Rogers est très fier de remettre au goût du jour cette prestigieuse licence qu’est Ghost and Goblins. Cependant, il n’a pas hésité à changer le nom de la série, car pour lui, il n’a plus aucun sens pour les jeunes joueurs. Mais l’humour de la série lui plaît beaucoup et il s’est amusé à le renforcer avec de nouvelles idées, comme de nouveaux caleçons. Pour lui, le coup des habits qui disparaissent est une excellente idée : « cela montre le degré de protection de votre personnage en un coup d’œil, c’est pratique ! ». Auparavant, Marc a bossé sur de très nombreux jeux dont Final Fight Revenge (arcade et Saturn), il rêve de faire un remake de Bionic Commando et aujourd’hui, il travaille sur un projet top secret que l’on verra certainement à l’E3. Tout ce que l’on peut vous dire, c’est qu’il s’agit d’un titre original et non basé sur une licence. Voilà un maigre petit scoop !

Sortie prévue le 13 février 2004


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Bertrand Jouvray

le lundi 26 janvier 2004, 19:34




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